L'Impossible
Tente l'impossible Découvre que cela est possible Pour capturer l'impossible Tu dois faire tout ton possible Même si autour de toi on te dit que c'est impossible Lance le défi, montre que c'était possible Pour le vainqueur ce n'était pas impossible Ouvre la porte du possible Et ce qui te parait aujourd'hui impossible Devienne demain ton possible Sonia Klising
Kaline
Après cet accident de voiture Ta vie n'était qu'un murmure Ce jour là tu m'as regardée Tout de suite je t'ai aimée J' ai dû mentir pour t'avoir Et tout fait pour te recevoir Le vétérinaire avait dit Que tu étais à la fin de ta vie Un horrible fil de fer Retenait tes mâchoires comme un enfer Pendant des mois je t'ai nourrie à la cuillère Un jour remplie de lumière J'ai tenté l'impossible O Dieu avec toi tout est possible Armée de courage j'ai relevé le défi Et enlevé ce fil d'acier maudit Nous avons fait des grands voyages Avons vu des beaux paysages Si j'étais triste, tu séchais mes pleurs Dans mes bras, tu savourais mon bonheur Tu m'as appris tant de valeur Pour toujours dans mon coeur Dans ce jardin, petite chatte où tu reposes Tendrement avec amour je t'apporte cette rose. Sonia Klising
Neige
Tu venais si loin de ce pays froid Me parlant de là-bas que j'aimais ta voix Mon coeur est triste à en mourir, Sans toi je n'ai plus de désir. Je sens encore ton odeur musquée, Devant ce feu de bois, tu m'as aimée Que j'aimais tes baisers passionnés Nuit d'amour, moment de volupté Sur ma peau je sens encore tes caresses Tu m'appelais ta Tendress Que j'étais ton seul amour Disant que c'était pour toujours Lâchement, tu as cassé tes promesses N'entends-tu pas mon cri de détresse La douleur lentement me consume, Mes pensées me martelent comme l'enclume Tu t'es sauvé comme un voleur Le chagrin a brisé mon coeur. Sonia Klising
Serment
Avant que tu sois né, Dans le ventre de ta mère, tu étais déjà condamné, Par force et brutalité, Ta mère sera privée de liberté. Malgré son regard d'effroi et ses hurlements Rien n'arrêtera son tourment, Ses cris de douleur secouent son corps, Pauvre coeur pétrifié par la mort. Et toi, mon petit qui se débat sans armure, Jusqu'à ton dernier murmure De toi, on prendra ta chair et ton cuir, De cette horreur, tu ne pourras t'enfuir. Tes cris de douleur résonnent et grondent comme l'orage, Ils enflent mon coeur à le faire éclater comme un hommage, Cette souffrance sans cesse renouvelée, Comme une offrande sous un ciel etoilé. Que tu viennes de la terre, Ou des nuits profondes de la mer, Envoûtante Relique, Dans cette Basilique, Je te fais le serment, A genoux solennellement De te porter secours, Jusqu'à la fin de mes jours.
Sonia Klising : poême pour les végétariens aimant les animaux
Orphée
Douce amie O belle Orphée Porte bonheur de mon coeur Comme une rose belle fleur Envoûtée par toi petite fée Caressant ton visage si beau Ce regard d'antan si chaud Tes cheveux dorés éparpillés Comme une auréole sur cette chaussée A genoux j'implore les Cieux Entends ce cri de désespoir O Dieu Des larmes inondent mon visage Ici-bas c'est ton dernier passage Je te murmure des mots d'amour Ancrés avec toi pour toujours. Les gens autour de toi se sont groupés La rage au coeur pour celui qui t'a tuée. Une derniere fois je te prends dans mes bras, Plus jamais avec moi ne seras, Sentant ton sang encore chaud, Sur moi brillant comme un rubis, Source de sang et d'eau, Allongée devant moi sans vie. Ce destin qui nous sépare si cruel, Äme de ma vie, amour éternel. Mes larmes se mélangent à la pluie, Terrassée de douleur, je pars dans la nuit.
Sonia Klising
SINGA
Je te cherche encore De la nuit jusqu'à l'aurore. Tu hantes mes nuits Et le temps s'enfuit. Tu étais blotti là, dans mes bras, Tout contre moi dans ces draps. J'effleurais de mes lèvres ta peau de velours, Tendrement, je te caressais mon amour Je voulais t'instiller ma force, ma vie. Tout doucement ton corps s'est éteint sans vie. Reviens mon aimé, je dérive dans le noir Dans mon coeur laceré luit un espoir. Viendras tu dans mes rêves? Avant que le jour se lève. Comme une feuille morte J'attends que le vent m'emporte Vers toi "Singa" mon adoré pour toujours Reviens! Reviens! mon tendre amour. Mon âme torturée se désole et expire La douleur me ravage et me dechire. Sonia Klising
Mon Fils
Je t'ai attendu depuis si longtemps Avant de t'avoir vu mon coeur t'avait reconnu Déjà je t'attendais et t'aimais tant Chair de ma vie De mon sein je t'ai nourri Avec moi tu as fait tes premiers pas Quand tu tombais, j'étais encore là J' ai séché tes pleurs Et calmé tes peurs Les amours sont éphémères Parfois la vie est bien amère Si je t'offense accepte mon pardon Qu'entre nous que l'on ne parle d'abandon La porte de mon coeur toujours te sera ouverte Malgré les orages et les tempêtes Tu auras pour toujours Le plus beau de mes amours Et quand je serais tout là-bas De l'au-delà je veillerai sur toi tout en bas. Sonia Klising
Moise
Ce nom qui veut dire " Sauvé ", Je te l'avais donné comme un " Avé ". Un destin nous sépara si cruel, De douleur dans mon coeur maternel, Je sentais encore la douceur de ta peau. Enfant des îles comme un petit dieu, Cadeau des cieux si precieux, Petit prince à la peau dorée que tu étais beau, Les années avaient passé, Malgré tout ce passé, Une nuit remplie de tristesse, J'avais fait un rêve avec une adresse. Le coeur rempli d'espoir j'ai attendu, Miracle Oh! Miracle Comme un Oracle, A ma lettre tu as répondu, Au toucher de ta lettre Des tremblements ont secoué mon être! Des larmes remplies d'espoir, A la pensée de te revoir, D'être enfin près de toi, Toi mon fils bien à moi! Sonia Klising
Noir et Blanc
Tu es noir Je suis blanc Je suis noir Tu es blanc Qu'importe nos couleurs, Elles se fondent dans le bonheur Comme toi, j'ai ressenti la douleur Comme moi, ton sang est de même couleur Comme toi, j'ai eu aussi des pleurs Comme moi, tu as connu la peur Une religion d'un autre monde nous sépare De cette bataille, qui verra son dernier départ? Nos yeux ont versés tant de larmes Qui de nous deux baissera les armes? Dans tes yeux, j'ai vu ta haine Dans mon coeur, j'ai ressenti ta peine A la vue effroyable de cette guerre Qui nous entraîne dans un tourbillon d'enfer Et pourtant, nous étions des humains On aurait pu se tendre la main. Sonia Klising
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